Contrairement à mon ordi, mon réveil ou mon décodeur télé, mon horloge biologique n'est jamais mise à jour automatiquement.

Je perds le fil des saisons. Je n'ai plus la délicieuse sensation des jours qui s'allongent doucement. Deux fois par an, le passage est brutal. Nous perdons le contact avec la nature planétaire encore un peu plus. Cela fait trente ans que ça dure. Il paraît que le gain économique est minime, entre ce que ça coûte réellement et ce que ça rapporte. Il n'y a pas que la facture d'énergie industrielle, on oublie celle des êtres humains, bringuebalés par les lubies technocratiques. Un de ces jours, on reviendra au cycle, les révolutions.