Avalanche de dvd de ou avec Jerry Lewis. Ayant réussi à dégotter une copie de Cracking Up (également appelé Smorgasbord), le dernier long métrage qu'il réalisa en 1983, j'ai eu immédiatement envie de voir d'autres films que ceux parus en France. J'ai donc commandé sur Amazon deux coffrets et trois disques isolés, sachant qu'il paraîtrait plusieurs autres films d'ici fin mai. Le premier coffret réunit huit des premiers films du tandem formé avec le crooner Dean Martin (1949-53), scènes amusantes, mais évidemment pas à la hauteur des films réalisés plus tard par Lewis lui-même. Les quatre dvd du second présentent leurs shows télévisés et At War with the Army (La terreur de l'armée) (1950). On voit que Jerry avait déjà son personnage, mais ce n'était encore que grimaces et destruction. Les sketchs sont entrecoupés de longs spots publicitaires et les invités sont bien ringards. Les trois autres films sont The Delicate Delinquent (Le délinquant involontaire) (1957), The Disorderly Orderly (Jerry chez les cinoques) (1964) que je cherchais depuis longtemps et Funny Bones (Les drôles de Blackpool), un film de Peter Chelsom (1995) que Françoise m'a assuré être hilarant. Les prix sont suffisamment bas pour que je me risque à acheter des films (zone 1 dont peu avec sous-titres français) plus intéressants historiquement que vraiment amusants. J'y reviendrai lorsque j'aurai tout regardé ! Et écouté... car les films de Jerry Lewis, metteur en scène de génie, à l'égal d'un Chaplin, Tati ou Etaix, recèlent souvent des moments de rare intelligence sonore. Pour The Bellboy il inventa l'assistance vidéo qui permet au réalisateur de suivre l'action sur un petit écran. Si mon préféré reste The Nutty Professor (Docteur Jerry et Mister Love), Cracking Up m'a décoincé les zygomatiques et j'en avais bigrement besoin ! Dans ce film où Jerry va chez le psychanalyste, la scène d'ouverture est absolument géniale.