70 Jean-Jacques Birgé

Jean-Jacques Birgé

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jeudi 27 septembre 2007

Lilas Triste au squat


Je ne mets jamais d'annonce de spectacle sur le site, sauf lorsque j'y vais. Ce soir jeudi à 21h au squat du Comète 347, 45 rue du Fbg du Temple à Paris (M° République ou Goncourt, 5€), Franck Vigroux présentera Lilas Triste, concert-récit avec Franck Vigroux (électronique), Hélène Breschand (harpe), Marc Ducret (guitare, voix) et Fabrice Andrivon (voix). Ne vous attendez pas à retrouver la musique du disque paru chez D'autres Cordes, Franck s'ennuierait, il a tout réécrit.

P.S. : dans le grand atelier désaffecté, les musiciens jouent dans une fosse surplombée de gradins très escarpés. Sur les marches transformées en bancs, s'étagent les amis venus écouter Lilas Triste. François Corneloup, Philippe Nahon, Benoît Delbecq, Paul Brousseau... forment l'orchestre muet des spectateurs. Igor Juget photographie la scène. Vigroux y fait tourner les disques à l'envers comme Varèse cinquante ans plus tôt. Le vinyle rend son jus. Il fabrique ses paysages sonores en mélangeant les sons analogiques des années 70 avec les ressources d'échantillonnage et de filtrage d'aujourd'hui. Voyage dans le passé à bord d'une machine rafistolée qui bringuebale, mais tient le cap. Ducret fait parler sa guitare, les phrases s'articulent, vives, nerveuses. Il murmure. Il déchire. Comme Breschand qui fait couiner et résonner sa harpe. Ses doigts virtuoses l'attaquent en corps à corps, toujours. Le comédien reste le garant de la trame dramatique du disque. La nouvelle version de Lilas Triste est toujours aussi grave, aussi sombre. De rares éclairs illuminent l'obscurité. C'est la guerre, les tranchées. Sur scène, dans la fosse, l'orchestre est solidaire.

Remède contre le rhume


Voilà c'est trop tard. J'aurais dû remettre la chaudière en route un jour plus tôt ou ne pas travailler à poil avec le temps qu'il fait. Hier soir, j'ai grimpé et dévalé les escaliers un paquet de fois pour purger tous les radiateurs et remettre de l'eau dans le circuit pour maintenir la pression. Un rhume carabiné m'entraîne dans les limbes cotonneux de l'errance cérébrale agrémentée d'exténuants éternuements. La moustache que j'ai pourtant rasée ce matin s'en trouve tout irritée. Pourtant je connais le remède. À condition de m'en saisir assez tôt. Je prétends même que je n'ai plus jamais le rhume depuis que je prends de l'alium cepa en 4 ou 5CH, trois granules quatre fois par jour à laisser fondre sous la langue ! Comme l'attaque a l'air costaud, je suce aussi un comprimé sucré de Coryzalia toutes les heures. D'habitude, ça marche, on va bien voir. Cela ne peut pas faire de mal, comme disent les médecins qui ne croient pas aux vertus de l'homéopathie. Ah, que les Cartésiens sont ennuyeux, ils passent à côté de grandes choses...
J'ai bien fait d'enregistrer mardi les sons de Bubbles, le prochain jeu des Ptits Repères : porte de garage qu'on ouvre et qu'on ferme, pas sur les marches, jets, explosions de bulles, adhésion entre elles, etc. Comme je fais tous les sons du site avec ma voix (la bouche, les lèvres, le palais, la gorge, le nez, les oreilles, stop), j'aurais été bien embêté avec cette manifestation automnale.