Totalement débordé de travail, je m'en sors aujourd'hui en reproduisant un film des Suédois Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson remarqué il y a quelques mois et que j'avais gardé sous le coude. 9 minutes 30 secondes sans aucune parole, mais une partition originale que je vous laisse découvrir si vous n'avez pas encore été contaminé par leur Music for one apartment and six drummers.
J'ai passé ma journée à enregistrer la voix polyglotte du lapin pour les vœux RFID de Violet et quelques autres broutilles à grignoter avec les incisives. L'arrangement et le mixage des musiques d'accompagnement composées avec Bernard m'ont pris plus de temps que prévu. J'ai eu beau tout essayer, on ne peut vraiment pas aller plus vite que la musique. Bonne nouvelle pour tous les propriétaires de Nabaztag, il n'y a désormais plus d'abonnement à souscrire pour l'ensemble des services devenus intégralement gratuits.
Je me lève très tôt pour aller prêcher la parole sonore à Autograf. Je ne sais d'ailleurs plus du tout où j'en suis (mes étourderies montrent que j'ai sérieusement besoin de vacances), alors j'attrape quelques films dont les partitions sonores sont éloquentes (Le Testament du Docteur Mabuse, Lancelot du Lac, Slon Tango, Godard et Norman McLaren) et des CD-Roms dont je suis l'auteur ou sur lesquels j'ai travaillé. Les étudiants se souviendront bien où nous en étions restés. En rentrant, je devrai encore découper les fichiers son et les transformer en mp3. Le froid que je dois affronter à bicyclette me fait un peu peur, mais là non plus je n'ai pas le choix...