J'ai écouté les entretiens vidéographiques d'Antoine Schmitt et Etienne Mineur sur le site Magnetic Room. Je stipule "écouté" parce que les images et le montage ne sont hélas pas à la hauteur des propos passionnants des interviewés. À leurs côtés, vidéotés ou retranscrits, sont regroupés les artistes qui ont tapé dans l'œil de Maël et Marie. Musiciens, DJ, vidéastes, artistes du Net-Art ont tous en commun d'être branchés par le numérique : Etienne Cliquet, Reynald Drouhin, Jérôme Lefdup, Sonia Marquez, Joseph Morder, Julie Morel, Richard Pinhas, Clump of trees, Electric Indigo, Clara Moto, Danielle de Picciotto, Scanner se sont prêtés aux questions bienveillantes de leurs hôtes. C'est sympathique et instructif, une bonne façon de commencer l'année en plongeant dans les rêves ou le réel des un(e)s et des autres.

P.S. : décidément c'est le jour des post-scriptum... L'entretien de Richard Pinhas me rappelle que pendant six mois, vers 1974 ou 1975, je participai en trio au groupe Lard Free avec Gilbert Artman à la batterie et au vibraphone et lui-même à la guitare. Je me souviens avoir joué au Bus Palladium et au Gibus. Ce dernier concert s'était déroulé dans des conditions plutôt difficiles puisqu'on dut me porter en scène, mon hépatite virale étant diagnotiquée le lendemain ! Je déclinai ensuite l'invitation d'Artman de participer à la création d'Urban Sax, en désaccord avec sa conception de la musique répétitive.