Un coup de téléphone m'ayant averti que mon appareil-photo était réparé, j'ai laissé tomber la musique symphonique que je terminais d'écrire pour la scène d'horreur de 2025 et j'ai enfourché mon vélo. Il bruinait. J'ai enfilé un gilet et un manteau, et j'ai dégringolé la côte jusqu'à Aligre. Le réparateur ayant carrément remplacé tout le bloc de l'objectif, j'étais tout content de pouvoir refaire des photos correctes ! Comme j'avais rendez-vous au croisement des rues de Ménilmontant et des Pyrénées, cette fois j'ai sué un bon coup dans la montée. C'est dans ces moments que mon asthme se réveille ! En arrivant à la maison, je ne tenais plus debout, mais mon Brompton non plus. J'avais perdu une petite roue, indispensable dans les positions béquille ou caddie. J'ai refait une partie du chemin à pied pour tenter ma chance, mais non, un clou chasse l'autre. C'est plutôt une roue chasse l'autre, me dis-je, en regardant mon objectif tout neuf dans la glace. Il a exactement la forme que j'ai cherchée désespérément dans le ruisseau. Les emmerdements se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les cercles et les cycles, si. Dimanche j'ai oublié mes lunettes chez des amis, hier après-midi je ne retrouvais plus la seconde paire, même après avoir repellé toute la maison, et le soir j'en oubliai une troisième dans la voiture. La soirée à laquelle j'étais convié est restée agréablement floue. J'ai aussi envoyé des informations de manière trop précipitée que j'ai dû ensuite annuler. Je me rends compte que des vacances s'imposent. La question fatale est celle du blog. Dois-je continuer pendant mon séjour à l'air pur ou lever le pied ? Je suis tenté d'emporter mon ordinateur, d'autant que ce serait l'occasion de tester la clé USB 3G+. Jusqu'ici, la montagne m'a interdit d'émettre depuis là-haut... Il paraît qu'il neige déjà.