Commandé lundi midi chez Etal'Pro, le tuyau lumineux est arrivé hier matin, juste à temps pour que je puisse l'essayer avant mon départ pour le sud. Passé l'effet diurne aux couleurs années 60, les douze mètres de trous de l'Isorel ont multiplié les leds jusqu'au fond du jardin comme l'avait imaginé Annie. Il a suffi d'ajouter la guirlande rouge qui longe le mur du fond et un puissant halogène de chantier sur le palmier et les bambous géants pour donner son air exotique à mon neuf cube.
À gauche, un clavier de pots de fleurs surplombe le bureau des invités où est installé mon vieux G5. J'ignore si Sonia et Elisabeth, qui tiendront compagnie à Scotch en notre absence, l'occuperont ou si elles préfèreront investir le studio dont on aperçoit à droite le fauteuil de massage. Nous y avons effectué quelques essais de volume sonore avec tambour et voix la semaine dernière ; en effet, rien ne passe. La lumière de la nuit n'est pas suffisante pour distinguer la porte et la table en marquèterie de ma tante Arlette, ni les centaines d'heures d'archives réfléchies par le grand miroir.
Dans l'après-midi j'ai croisé Anaïs à qui j'ai demandé si elle partait en vacances. Comme elle me répond qu'elle est revenue depuis un moment, je comprends soudain que nous sommes déjà presque à la mi-août. Je ne me suis aperçu de rien. Mais mon titre est trompeur. "C'est bien plus romantique !" Je rejoins Françoise à La Ciotat en TGV. Trois heures jusqu'à Marseille ne justifient pas que je prenne la route. En me mettant au vert, j'espère bien changer de sujet.