Les "Japanese Style Green Tea Mochi" rappellent les gâteaux mous à la noix de coco servis par les restaurants chinois ou vendus surgelés, mais ceux-ci sont au thé vert et leur mode de conservation ne nécessite pas de devoir les décongeler quand l'envie vient titiller les papilles. Est-ce leur goût sucré ou leur texture, molle et onctueuse, qui génère le désir ? Allez savoir où va se nicher la libido à l'heure du thé ! L'analogie avec une partie cachée du corps masculin est indubitable, générant l'enjouement hilare des amatrices.
Si le dos du paquet est encombré de chiffres sur les valeurs nutritives de ces gâteaux de riz gluant (basses en graisse et en calories !), je doute que les produits qui les composent soient bios, mais ce doux poison excite l'imagination et en comble certain(e)s d'extase gourmande. Quant à la recette (clin d'œil à Dominique !), je ne l'ai trouvée qu'en anglais. Comme souvent, la traduction imprimée sur la boîte semble avoir été réalisée grâce à l'automate de Google : "SVP Le magasin dans un jour (le préposé aura tapé day au lieu de dry) et un endroit frais. Et évitent de garder sous sunray direct. Subsistance à la température ambiante."
Pour vous éviter de cliquer sur le lien ci-dessous je recopie exceptionnellement une partie du texte de Wikipédia :
Du fait de sa grande viscosité, les étouffements sont fréquents. La consommation rapide et abondante de mochi provoque chaque année quelques dizaines de morts au Japon, notamment au Nouvel an avec le Kashiwa-mochi.
Au Japon l'expression « peau de mochi » désigne une peau douce et ferme mais rebondie. On pourrait l'assimiler à notre expression « peau de bébé », à la différence que « peau de mochi » s'applique uniquement aux femmes et possède une forte connotation sexuelle.
Les mochi sont également consommés à Taïwan, où ils sont appelés máshu (麻糬) selon les recettes japonaises. Cette tradition date de la colonisation japonaise de Taïwan."
Ces mochi, six par boîte, dont il existe d'autres parfums comme le sésame ou le haricot rouge, sont importés de Taïwan par mon magasin chinois préféré, l'un des moins chers et qui abrite un poissonnier, un boucher et un marchand de légumes, Les Quatre saisons, 12 rue de Belleville à Paris. C'est à leur traiteur que j'achète régulièrement la salade vinaigrée de pattes de poulet, les nerfs de bœuf, les gobis sucrés et toutes sortes d'abats qui font frémir mes invités, certains de plaisir, les autres de terreur !