À notre arrivée à l'Atlanta Hotel depuis l'aéroport j'ai perdu ma carte Visa dans le taxi qui avait essayé une fois de plus de nous arnaquer. Imaginez les sueurs froides lorsque je m'en suis aperçu dans la chambre au moment de transvider mes papiers de mon short vers mon pantalon long pour sortir dîner. Les multiples poches de l'un et l'autre m'évitent de porter un sac alors que je dispatche passeport, gros billets et petites coupures, iPhone, appareil-photo de manière à retrouver tout instantanément. Et je fais le tri inverse chaque matin n'ayant plus besoin de me couvrir les jambes contre les moustiques. C'est justement à Bangkok que je trouve ces pantalons en coton parfaitement adaptés aux voyages et qui ne coûtent que 5$ pièce. J'en fais provision à chaque passage.


Espérant me tromper et avoir fait tomber ma carte au moment de nous inscrire, je dévale l'escalier jusqu'à la réception. La fille me demande mon nom avec nonchalance et me demande si c'est ça ! Le taxi avait déjà rapporté l'objet de toutes mes inquiétudes sans n'attendre aucune récompense. Comme quoi on peut parfois se tromper sur l'honnêteté des gens. J'ai plané toute la suite de la soirée alors que nous cherchions désespérément un endroit calme au milieu du quartier musulman envahi par les bordels. Nous avions pris le boulevard par la droite alors qu'à gauche trois restaurants locaux installés la nuit sur un parking offrent du crabe, des coquillages flambés, poissons grillés, arrosés d'une bière locale à l'indice alcoolisé très léger.


Dans la même direction sur Sukhumvit, l'Ocean World au sous-sol du Paragon Siam Center nous change les idées. Françoise me rappelle la fascination de Nicolas lorsque nous étions allés à Brest présenter Somnambules et que nous avions pris une demi-journée à Océanopolis. J'avais dû inviter mon camarade pour qu'il accepte d'y entrer et ensuite il n'y eut plus moyen de l'en décoller, attaché à filmer tous les poissons qui passaient à sa proximité !