Londres lance souvent la mode depuis les années 60. La barbe des hipsters pourrait donc bien prendre des couleurs dans les temps à venir ! Dans la rue les Anglais sont beaucoup plus détendus que nos concitoyens, et ce malgré le Brexit qui les mine. Leur fantaisie n'a pas de limite et je n'ai vu personne s'en offusquer...


L'Union Jack flotte sur la Marmite comme au temps de Carnaby Street lorsqu'adolescents nous allions dénicher des fringues vintage et des vestes militaires. Et quand pour cette Mini Cooper je parle de Marmite, prononcer Marmaïte avé l'acent, je fais évidemment référence au cauchemar que représente pour un Français la célèbre pâte à tartiner à base d'extrait de levure ;-)


En se promenant dans Soho on rencontre donc au détour des rues des messieurs en pyjama, en costume d'enfant de dix ans ou avec guêtres et canotier, et le melon reste d'actualité. Les couleurs flashy qui ont disparu des villes italiennes explosent sur les robes des filles et chacun, chacune peut se livrer à toutes les excentricités sans que cela choque qui que ce soit, bien au contraire. Peut-être leur faut-il lutter contre le climat pluvieux en inventant des rayons de soleil à leur portée ? C'est un peu comme le nord de notre pays où la chaleur humaine contraste avec la météo...


Le premier jour j'ai eu un peu de mal à comprendre comment fonctionnaient les transports en commun, mais on prend vite le pli. Les embouteillages de bus rouges à deux étages se dissolvent sous la tempête en Trafalgar !


Les lumières de la City soulignent les architectures osées des nouveaux buildings aperçus jusqu'ici dans la brume.


Mais c'est déjà l'heure de rentrer. Big Ben sonne Do Mi Ré Sol, Do Ré Mi Do, Mi Do Ré Sol, Sol Ré Mi Do, Do ! Dodo ? C'est bien l'heure !