Deux directions très différentes. FluxTune est un instrument, Coexistences une œuvre. L'utilisateur pourra s'approprier le premier et composer sa propre musique avec, tout y est question de maîtrise, même si la surprise est la règle n°1.
Le visiteur se fera son propre cinéma avec la seconde, entraîné par les suggestions de son inconscient fortement sollicité par la programmation des images et des sons.

Ça devient de plus en plus fantastique. Fred propose qu'on donne la possibilité d'intégrer ses propres instruments, qu'on utilise ceux de la norme SoundFont, et pour les musiciens, la possibilité d'attaquer leurs propres instruments en midi.
Il a également amélioré la gestion des bloqueurs qui font rebondir les particules, et ajouté un trou qui les avale !
De mon côté, j'essaie de comprendre comment fonctionnent les aiguillages, et les possibilités de chaque réglage en vue d'une plus grande maîtrise des règles de composition musicale.
Parallèlement, pendant que Nicolas bûche sur les tableaux de Coexistences, après que je lui ai envoyé les ambiances naturelles, j'enregistre ma voix passée dans l'Eventide. Je crains d'en faire trop, de charger le son. Trois systèmes vont jouer ensemble, comme un triple concerto avec trois solistes et trois orchestres. Les décors sonores doivent pouvoir s'additionner, dans la complémentarité (effet de couches pour les ambiances, ping-pong pour les solistes). Solution, régler bas le volume des ambiances qui fabriqueront une matière en mouvement permanent, rendre clairs les chanteurs dont les visiteurs joueront interactivement.