Rien à faire. La fatigue me brûle les yeux devant les pages de The Rest is Noise. C'est trop tôt. Rien à raconter. L'année du coup d'état des colonels, mes parents m'avaient rapporté un komboloï, l'amuse-doigts des Grecs. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Dans une rue d'Athènes la police les avait pris à parti. Je cherche le calme en scrutant le jardin où peint Annie. Contrairement à mes boules de Qi Gong, les Bao-Ding anti-stress, qui tintent comme un hochet, mais qu'il ne faut pas laisser se toucher, je jette en l'air ma paire d'œufs de serpent pour produire des sons inouïs, entre la cymbalisation de la cigale et la fermeture éclair en nylon. Dans leur chute les pierres magnétiques se frôlent en se rapprochant l'une de l'autre, produisant un étonnant son strident. Je pense à autre chose... Pour un dimanche, ça ira.