Dans le rêve du chat, je nage infatigablement vers Françoise qui me tourne le dos en serrant un cœur sous son bras. Les réflexions en abîme montrent d'autres rêves avec d'autres cœurs. Quant au miroir, il reproduit la scène dans un style abstrait réalisé avec des objets concrets. L'eau courante jaillit du sol, l'abat-jour est renversé pour dessiner un cœur, le visage porte un masque. Les autres cadres - une main indique les toilettes, des pinceaux forment tableau, la nuit envahit le lointain - ne font que légender l'action qu'un simple clic sur l'interrupteur suffirait à gommer. Surpris par ces représentations récurrentes, nous nous demandons si nous existons autrement que dans le rêve du chat qui squatte la conversation depuis que Françoise l'a rapportée de chez XXO.