C'est un peu idiot, mais je me repose aujourd'hui où le blog génère le plus haut taux de fréquentation de la semaine. Le cycle est pratiquement immuable. Si les lundis enregistrent de très bons scores, la fin de semaine chute immanquablement. À croire que les internautes partent en week-end, font leurs courses, vont se promener, je ne sais pas... Prenant leur distance des machines, auraient-ils une vie plus saine que le reste de la semaine ? Surfer ne serait plus considéré comme un loisir ? Si l'ordinateur est un merveilleux outil, pourquoi ne bricolent-ils pas le week-end ?
Le lundi, comme ils réattaquent sévèrement, je me demande s'ils ne se connectent pas depuis leur boulot. Est-ce pour ne pas rempiler trop brutalement qu'ils en profitent pour se distraire ou bien associent-ils Internet au monde du travail ? Les heures les plus embouteillées se situant vers la fin de l'après-midi, j'opterais plus volontiers pour un besoin de penser à autre chose avant de rentrer chez soi ou encore en arrivant à la maison, avant de se pencher sur les tâches domestiques. Tout cela n'a aucune importance. Les statistiques restent ésotériques. Les mots-clés de la googlisation touchent principalement les billets d'ordre pratique, recettes de cuisine, problèmes informatiques, des sujets relativement peu courants sur cette page. Alors ?
Alors quoi ? J'avais décidé de me reposer en n'écrivant rien aujourd'hui, du moins pas grand chose. Un petit creux de vague. Des nuits vraiment trop courtes. Les vacances de plus en plus mythiques alors que j'en ressens chaque jour plus cruellement le besoin. Lorsque je crois être arrivé au bout du rouleau, un évènement me redonne un nouvel élan. Je pense aux fidèles qui se réveillent avec mon blog. J'aurais peut-être besoin de faire comme eux. Il y a quelque chose qui cloche dans mon raisonnement. Il faut vraiment que je me repose.