Les signes dispersés dans une photo me plaisent lorsque sa lecture révèle progressivement des surprises, certaines plus lisibles que d'autres. L'orage fait peur, il fascine. L'orage fait toujours rêver. Lorsqu'il donne son nom à une "Boîte à fantasmes", c'est carrément orgiaque. Hélas, ce n'est pas pas un train fantôme ni une baraque de foire, mais seulement un club échangiste de Montréal qui a élu domicile dans une ancienne banque d'épargne. En regardant leur site, on constate que la réalité est plus crue, voire sordide. N'est-ce pas le lot de la plupart des fantasmes ? Le désir s'estompe à mesure que s'approche le passage à l'acte. Il n'y a que l'orage, impossible à enregistrer ni à filmer, dont la réalité dépasse l'imagination.