Nous arrivons au terme de notre voyage. Le Mékong et Paksé vus d'en haut. Il reste encore un billet à publier et ce sera de l'histoire ancienne. Nous avons voyagé dans l'espace, mais aussi dans le temps. Le Laos rappelle la Thaïlande d'il y a soixante ans. On m'a dit que cette chronique touristique en a ennuyé certains, enthousiasmé d'autres. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai entrecoupé les épisodes du récit de voyage par des billets plus conformes à ce blog, dans leur diversité de sujets et de tons... La loi des séries. J'avais pris des notes sur un petit carnet. Je les ai complétées au fur et à mesure, souvent en m'inspirant des images que j'avais choisies... J'ai attendu d'être rentré pour me mettre en baïonnette, le dos de traviole. Ce sont les séquelles de la descente de la Nam Ou sur le minuscule tabouret en bois. Les vingt six heures de car n'ont pas arrangé cela. Les heures d'avion non plus. En arrivant, je n'ai pas dormi. On ne peut pas rester debout à l'arrière de l'appareil tout le temps d'un vol. Depuis, je n'ai pas retrouvé le sommeil. Mon dos me réveille la nuit. Je ne sais pas quoi faire de mes bras. Les anti-inflammatoires auraient dû faire leur effet. Ça ne tient pas. Comment font les plus lourds que l'air sans étendre les bras ?