"Oh, ben ça alors !" Les mots sont sortis de ma bouche sans que je comprenne ce qui arrivait. Les fleurs, trop lourdes, ont fait basculé le pot qui s'est brisé en atterrissant. J'aimerais savoir reconstituer l'amarylis comme Cocteau sauve la fleur d'hibiscus, vedette de son film Le Testament d'Orphée... ou ne me demandez pas pourquoi, en rembobinant celui de la catastrophe, mais je ne suis pas encore assez "expert en phénixologie". "Qu'est-ce que cela ?" demande le poète. "C'est la science qui permet de mourir un grand nombre de fois pour renaître" répond Cégeste. "Je n'aime pas cette fleur morte" se plaint le poète devant la tige coupée. "On ne ressuscite pas toujours ce qu'on aime..."