Une cinquantaine de précaires, chômeurs, intermittents de l’emploi, du spectacle, étudiants... ont bloqué mercredi après-midi les caisses du Monoprix de la rue du faubourg Saint Antoine. Le contenu a été en partie fourni aux sans-papiers de la Bourse du travail de Paris occupée et aux mal logés en lutte du gymnase Saint Merri...
Comme j'ignore comment l'information sera relayée dans la presse et que je m'intéresse à des formes de résistance à la fois populaires et efficaces, je vous renvoie vers ce passionnant article de Rue89 signalé par Hélène Collon sur FaceBook. Il est indispensable d'inventer de nouvelles formes de lutte qui rencontrent l'adhésion et la solidarité des usagers. Pousser les transports en commun à la gratuité (c'est interdit !) serait par exemple plus efficace que l'arrêt des trains... Monoprix a préféré laisser passer les caddies plutôt que continuer à bloquer les caisses avec un gros manque à gagner ou se lancer dans une action antipathique, risquée commercialement, comme l'intervention de la police, se contentant de porter plainte... Pour une fois l'idée de réveillon me sourit.

P.S. : j'ai été mauvaise langue, je n'aurais rien écrit sur le sujet si j'avais été cherché plutôt le journal dans la boîte ; l'affaire fait la une de Libération ce matin.