Le temps de tout, le temps de rien, trop-plein et puits sans fin ! À en perdre le nord parmi trop d'étoiles. Je commence plein de trucs que je laisse en plan. Boucler les affaires à l'arrache avant de passer aux valises. D'été pour le sud, d'hiver pour la montagne, ce qu'il faut au chat, carton bouffe, matériel boulot, valises sous les yeux ! Comment bloguer sur autre chose lorsqu'on est déjà au four et au moulin ? Passer le relais de la maison, récupérer les sous, envoyer les chèques, faire des copies de sécurité des ordis, j'en deviens fou. Je plane dans le cosmos du Terre à terre. Boomerang de la navette. Vérifier l'huile et les pneus. Merci à Yayoi Kusama pour ses lumières ! J'ai tout juste eu le temps de composer les ébauches de quatre pièces de la renaissance et d'enregistrer 191 notes de cordes pour l'application iPad que nous espérons réaliser avec Nicolas Clauss et Sonia Cruchon. Après réflexion nocturne, j'en ai jeté 113, il en reste 77 plus le son du couvercle, c'est plus qu'assez. Je sais quoi faire pour les trois parties, une histoire de bambin qui deviendra l'un des plus grands savants de l'histoire de l'humanité, sa boîte à secrets accouchant du projecteur de rêves et son legs nous permettant de le faire renaître. La boucle est bouclée. "Tension-détente" que je martèle, mais il y a plus de tension que de détente. Trouver la sortie. C'est tout vu, et même entendu. D'ici là il va falloir en mettre un coup. Mille bornes, drôle de jeu. Ménisque supérieur. Sans que ça déborde. Un homme à la mer ! J'ai ma bouée. Elle s'appelle d'avance. N'empêche que la nuit il n'y a pas plus d'horizon que de beurre en branche.