Vincent Segal m'envoie un SMS avec la dédicace de Bernard Vitet sur un disque de Miles Davis appartenant à son père qu'il vient de retrouver. Vers 1954 Alain avait seize ans lorsqu'il assiste à un concert de Bernard avec Art Taylor à la batterie, Art Taylor qui a joué avec Miles. C'est probablement le quintet du pianiste Jack Diéval avec le bassiste Jacques Hess et le saxophoniste François Jeanneau. Comme il trouve que notre trompettiste a le son de Miles le jeune Alain Segal lui demande un autographe.
En 1983 Vincent a seize ans à son tour lorsqu'il assiste à un concert d'Un Drame Musical Instantané qui participera à son émancipation du classique. Père et fils auront donc croisé chacun à seize ans la route de Bernard qui leur aura laissé à tous deux un souvenir indélébile. La signature de Bernard est restée la même, mais il passera du bop au free, et du free au Drame. Dommage qu'il ne soit plus là pour l'entendre cette belle histoire !