Dans mon article sur Le Météore du 21 décembre 2012 j'écrivais : "Publié par Stellarque, le nouveau numéro du fanzine de science-fiction [n°13] aborde la collection mythique Série 2000 des Éditions Métal qu'avait cofondées mon père, avec le coauteur du Matin des magiciens, l'écrivain Jacques Bergier. Quinze ans avant la célèbre collection argentée Ailleurs et Demain (Ed. Robert Laffont) [inspirée] par Paco Rabanne, mon père et Jacques Bergier avaient ensemble imaginé des livres métallisés, cuivre, or ou argent. Cela n'en rapporta probablement pas tant, vu que mon père changea ensuite une fois de plus de métier ! [Dans le Météore], Didier Reboussin met l'accent sur les écrivains phares de la collection, Charles et Nathalie Henneberg (la véritable plume du couple alors qu'il signait seul !), Ferdinand Lecoublet dit Jean Lec [peintre et graphiste], Robert Collard dit Lortac [pionnier du dessin animé en France], Pierre Versins [historien érudit et collectionneur], Albert et Jean Crémieux, Jean Rousselot dit Christian Russel, [le journaliste] Claude Yelnick [un des scénaristes de « Mickey à travers les siècles » !], Adrien Sobra [alias Marc Agapit], etc., dont il décrit les étonnants pédigrées."
Dans le n°14 de Nous les Martiens d'avril 1989, Jean-Luc Buard écrit qu'il y a aussi Yves Dermèze (Paul Béra au Fleuve Noir), Michel Lecler (alias Lebrun ou Cade, « pape du polar »), Francis Didelot, Keller-Brainin, Maurice Vernon (alias Gilles-Maurice Poulain alias Friedrich Soffker)... "De 1954 à 1956, c'est l'aventure des Éditions Métal, où Jean Birgé, comme directeur littéraire, donne une place prépondérante aux auteurs de Science-Fiction français. Il s'investit considérablement dans cette entreprise, avec son épouse, qui l'a toujours secondé dans tout ce qu'il faisait, mais malgré le lancement du Prix Rosny en 1954 (couronnant La naissance des dieux de Charles Henneberg) et un certain succès de la collection, il se retire de l'entreprise pour cause de différend avec l'éditeur, qui publie encore quelques volumes, non S-F."
C'étaient mon oncle Gilbert et ma tante Arlette Martin qui avaient dessiné toutes les couvertures sous le pseudonyme de GAM. Je suis donc ravi que cette collection fondée par mon père soit dorénavant entre les mains d'Étienne Mineur qui à l'heure actuelle termine le livret de 52 pages de mon prochain disque...