Depuis mercredi je n'arrête pas de bricoler. En fait je n'arrive pas à travailler lorsque la maison est en travaux. C'est comme les jours où je fais des courses ou de l'administration. C'est mort question musique. Je suis donc pressé d'en finir, je ne m'arrête pas d'un si bon pas... Les derniers emménagements réalisés, j'ai demandé à Caroline, qui a toujours de bonnes idées, de m'aider à redresser l'arbre qui barrait l'entrée du portail. Elle a entouré l'un des deux énormes piliers avec une sangle à cliquet et j'ai poussé comme un malade. Le parasol de feuilles qui dépassent sur la rue en ayant profité pour s'affaisser, j'ai dû jouer du sécateur pour que les passants n'aient pas à se tordre le cou... Ranger la cave me semble une tâche sans fin. Je m'y remets jour après jour... Après quelques bricoles électriques j'ai décidé d'accrocher le lourd miroir dans l'escalier qui monte au second. Équilibre sur la grande échelle. Marius est heureusement venu me prêter main forte pour soulever le cadre qui pèse un âne mort. Cela m'a fait irrémé"diablement" penser à Un chien andalou. Ça c'est du piano préparé où je ne m'y connais pas !


Je me laisse distraire par le cinématographe, surtout s'il est accompagné de Wagner, Tristan et Iseult, et d'un tango argentin. C'est toujours en montant que je rate une marche. J'y suis allé de la perceuse. Il ne faudrait pas que le miroir se casse la figure. Ainsi on voit bien l'ange qu'Ella et Pitr ont collé là en 2012. Lui tombe de mieux en mieux. Le syndrome du week-end me rattraperait-il ? J'en vois de toutes les couleurs...