70 Humeurs & opinions - octobre 2020 - Jean-Jacques Birgé

Jean-Jacques Birgé

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vendredi 16 octobre 2020

Quand j'entends le mot culture, je sors mon couvre-feu


Le monde de la culture recèle de personnes critiques dont la profession ouvre la voie des ondes. Il a toujours représenté le dernier rempart contre la barbarie. L'affaiblir n'est pas innocent, alors que la plupart de la population est en proie à une peur savamment entretenue. On licencie des millions de gens sans que personne ne se révolte. C'est un coup de maître.
(N.B.: la cuisine et le monde la nuit font aussi partie de notre culture...)
Contrairement à l'époque référentielle (affiche), c'est à 21h que commence le black out chaque soir.
Peut-on légalement gueuler à sa fenêtre de 21h à 22h ?

jeudi 15 octobre 2020

Mascarade


Le Capital va continuer à licencier des centaines de milliers de salariés, produire des millions de chômeurs supplémentaires, sans que personne ne bronche. Depuis le début de la crise dite sanitaire, jamais les riches n'en ont autant profité.
Macron préfère fliquer la population, la mettre en fiches, assassiner des secteurs entiers de notre économie (culture, restauration, etc.), plutôt que de rouvrir des lits d'hôpitaux et d'engager du personnel soignant. Il ne restera pas grand chose de nos spécialités nationales. Ça rappelle des trucs qu'on n'a pas connus parce qu'on n'était pas né. On met dans la tête des gens qu'il faut obéir, avec le prétexte de sauver des vies. Donc on interdit les sorties le soir au théâtre, au restau, chez des potes, etc., mais on s'entasse dans le métro aux heures de pointe. Quel cynisme et quelle mascarade !

Ferons-nous le deuil de tout ce qui nous fait vivre ?

Illustration : Palais de Ceaucescu pour m'éviter un point Godwin ;-)
Depuis le temps que j'avais cette photo sous le coude...

jeudi 1 octobre 2020

Derrière la crise

j
Antoine Schmitt, avec qui j'avais créé entre autres le CD-Rom Machiavel en 1998, m'envoie un texte de la psychologue Laurence Leroy sur la crise liée au coronavirus qui nous semble important de partager... Vous le trouverez en tapant sur Lire la suite en bas de mon petit texte.
Je suis sidéré des dégâts produits sur nombreux ami/e/s par la gestion de cette crise politique mondiale dite "sanitaire"... Depuis que je suis né, aucun évènement n'avait réussi ainsi à ébranler les cerveaux les plus critiques, à provoquer la peur qu'on dit toujours mauvaise conseillère. La destruction systématique de la planète par déforestation, catastrophes nucléaires, pollution, la privation des libertés essentielles par la guerre, post-colonisation, répression, les lois (im)morales les plus réactionnaires, l'hécatombe due à la famine, l'asservissement de peuples entiers n'avaient pas réussi à nous lobotomiser. Or nous en sommes arrivés à obéir aveuglément à une mascarade absurde et mortifère. À quoi nous prépare-t-on exactement ?
Il y a vingt ans l'exploitation du 11 septembre avait brisé l'élan des altermondialistes qui risquaient de se déployer sur toute la planète. Aujourd'hui le virus a bon dos. Vous allez perdre votre emploi, votre raison de vivre, ou simplement la raison, pendant que les plus riches s'engraissent comme jamais, se nourrissant de cette crise inédite. Les gilets jaunes, par exemple, gagnaient du terrain sur tout le globe, où sont-ils maintenant ? Je ne mets pas en cause les évènements, mais l'exploitation qui en est faite, ce qu'on appelle la gestion de la crise. Ce qui est à l'œuvre, c'est l'asservissement de la population mondiale sous prétexte de la protéger de la mort. Comme si les virus en étaient seuls la cause. Comme si c'était la cause de mortalité actuelle la plus alarmante. Il est certain que le réchauffement climatique faisant fondre le permafrost, tout est à craindre de l'avenir. L'angoisse fabrique toutes les pathologies.
Mais Big Brother nous protège, il suffit de rester chez soi, de sortir masqués, de ne plus se regrouper, d'interdire les manifestations culturelles et politiques, d'éviter les gestes de tendresse, de nous méfier les uns des autres, de dénoncer celles et ceux qui ne se plient pas aux ordres (notez qu'aucune loi n'a été votée), de mourir de plein d'autres causes, mais surtout de mourir de ne plus vivre.
Le texte qui suit est un peu long. Il mérite que l'on prenne quelques minutes de ce qu'il nous reste de pensée...

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